une assiette de salade: crédit photo: @tonefotografia

Le jeûne thérapeutique consiste à s’abstenir de consommer des aliments solides ou liquides, à l’exception de l’eau, pendant une période déterminée. Cette pratique, bien que controversée, est souvent associée à des effets bénéfiques sur la santé, mais comporte également des risques.

Les bienfaits du jeûne thérapeutique

  • Détoxification de l’organisme : le jeûne favorise le nettoyage des cellules et des tissus, contribuant à leur régénération.
  • Amélioration des fonctions métaboliques : il peut réduire la production d’insuline et stimuler la cétose, un processus où le corps utilise les graisses comme source d’énergie.
  • Prévention de certaines maladies : certaines études suggèrent qu’il pourrait réduire les risques de maladies cardiovasculaires et chroniques.
  • Renforcement des capacités cognitives : la cétose pourrait également améliorer les fonctions intellectuelles et physiques.

Protocole à suivre

  • Encadrement médical : il est essentiel de pratiquer le jeûne sous supervision médicale, surtout pour les longues durées.
  • Durée recommandée : généralement, un jeûne thérapeutique ne dépasse pas une semaine. Les jeûnes intermittents (16/8) sont plus accessibles et moins risqués.
  • Hydratation : boire de l’eau en quantité suffisante est crucial pour éviter la déshydratation.

Les dangers et précautions

  • Effets secondaires : maux de tête, étourdissements, et malaises sont fréquents.
  • Carences nutritionnelles : un jeûne prolongé peut entraîner des déficiences en fer et en vitamines.
  • Populations à risque : femmes enceintes, enfants, personnes âgées ou malades doivent éviter cette pratique.

Le jeûne thérapeutique peut offrir des avantages, mais il doit être pratiqué avec prudence et sous encadrement médical. Les recherches scientifiques sur ses effets restent limitées, et il est important de consulter un professionnel de santé avant de s’engager dans cette démarche.