Selon l’OMS, fin 2020, 7,8 millions de femmes en vie s’étaient vues diagnostiquer un cancer du sein au cours des cinq années passées. Ce qui fait du cancer du sein le cancer le plus courant à l’échelle du globe.
À l’échelle mondiale, les femmes perdent plus d’années de vie en raison du cancer du sein mais aussi que de n’importe quel autre type de cancer.
Le cancer du sein est présent dans tous les pays du monde et touche des femmes de tous âges à partir de la puberté (le taux d’incidence s’accroît toutefois à mesure que l’âge avance).
La mortalité par cancer du sein a peu évolué des années 1930 à 1970. Le taux de survie a commencé à s’améliorer dans les années 1980 dans les pays mettant en œuvre des programmes de détection précoce associés à différentes modalités de traitement en vue d’éradiquer les maladies invasives.
Qu’est-ce que Octobre rose?
Octobre Rose est le mois consacré à la lutte contre le cancer du sein. Il s’agit d’une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein mais aussi à récolter des fonds pour la recherche. Le symbole de cet évènement est le ruban rose.
Ainsi, du 1er au 31 octobre, des professionnels de santé, ONG et associations sont rassemblés à travers le monde autour de l’information sur le dépistage du cancer du sein.
On estime qu’1 femme sur 8 sera touchée par le cancer du sein au cours de sa vie. Octobre rose, des initiatives comme des courses, des vente aux enchères et d’autres événements sont organisés pour permettre d’informer les populations sur le cancer du sein. Des campagnes de dépistages gratuits ou à prix réduits sont également proposés dans certains pays.
Le cancer du sein n’est pas une maladie transmissible ou infectieuse, on n’a pas connaissance d’une infection virale ou bactérienne qui serait en lien avec le développement du cancer du sein contrairement à certains cancers qui ont pour origine une infection(comme par exemple le cancer du col de l’utérus qui peut être lié au papillomavirus humain (HPV).
Les facteurs qui accroissent le risque du cancer du sein
Certains facteurs accroissent le risque de cancer du sein, à savoir, notamment, un âge grandissant, l’obésité, l’abus d’alcool, des antécédents familiaux de cancer du sein, une exposition aux radiations, les antécédents gynécologiques (âge de la patiente au début de sa menstruation, à sa première grossesse, etc.), le tabagisme et un traitement hormonal post-ménopause.
Pour réduire le risque du cancer du sein, nous devons avoir une hygiène de vie et adopter certains comportements.
Comment réduire le risque du cancer du sein?
Pour réduire le risque de cancer du sein, on peut adopter certains comportements et prendre certaines mesures comme :
- faire durer l’allaitement au sein ;
- faire de l’exercice physique régulièrement ;
- surveiller son poids ;
- éviter d’abuser de l’alcool ;
- éviter de s’exposer à la fumée de tabac ;
- évider de suivre un traitement hormonal prolongé ;
- et éviter de s’exposer de façon excessive aux rayonnements.
Si on contrôlait tous les facteurs de risque qui peuvent l’être, on ne parviendrait à réduire le risque de cancer du sein que de 30 % tout au plus.
Le sexe féminin est le facteur de risque de cancer du sein le plus élevé.
Environ 0,5 à 1 % des cancers du sein se développent chez des hommes. Le traitement du cancer du sein chez l’homme suit les mêmes principes que celui du cancer du sein chez la femme.
Des antécédents familiaux de cancer du sein accroissent le risque de cancer du sein. Mais la majorité des femmes à qui l’on diagnostique un cancer du sein n’ont pas d’antécédents familiaux connus.
L’absence d’antécédents familiaux connus ne signifie donc pas nécessairement qu’une femme présente un risque moindre de développer un cancer du sein.