Encore largement répandu, le blanchiment de la peau fait des ravages sur la santé. Aujourd’hui, peu de victimes osent se manifester et alerter sur ses dangers.
Selon l’OMS , au Nigeria, les trois-quarts des femmes utilisaient régulièrement des produits de blanchiment de la peau. Un phénomène encore très répandu en Afrique subsaharienne qui se transmet en héritage, de génération en génération. En effet, dans l’univers de la mode en Afrique, plus ta peau est claire, plus tu es considérée comme jolie.
Fatou, 27 ans a vu sa grand-mère, sa mère s’enduire le visage de produits blanchissant. « Le mélange de beurre de karité et de crème de stéroïdes causait des inflammations, des taches « , se souvient elle.
« Actuellement on a plus recourt aux pilules et injections » ajoute David, professeur de biologie humaine en Afrique du Sud.
Les dégâts de la dépigmentation
L’Acné cortisonique: liée à l’utilisation de corticoïdes locaux qui aggravent et compliquent l’acné (kystes, pustules, tâches brunes). Ce ne sont que les signes d’évolution des lésions. Souvent dus à une acné déjà existante et qui est tout simplement aggravée par l’utilisation de corticoïdes à visée dépigmentante.
– taches blanches rappelant le vitiligo
– l’onochronose exogène c’est irréversible (peau claire avec des zones plus foncées aux tempes, apparition de rougeurs etc.)
-atrophie cutanée ( très dangereuse aussi bien chez l’homme que chez la femme)
-vergetures (rupture des fibres élastiques de la peau)
– problème de cicatrisation: attention aux complications lors d’opérations chirurgicales, des femmes sont mortes à la suite d’une simple opération ! Des complications dues au fait que leurs peaux ne pouvait plus cicatriser car elles avaient utilisé et ce pendant longtemps des produits éclaircissants.
-eczéma
-hyperpilosité à la base du cou notamment chez la femme
-accentuation des virus, mycoses et parasites (herpès, gale)
-(rougeurs) cataracte et glaucome (surtout pour les corticoïdes injectés)
– apparition ou aggravation du diabète et de l’hypertension
– augmentation des risques cardio-vasculaires et ulcères
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